des lunettes dont les verres sont explosés en mille morceaux symbolisant la liberté suite à une chirurgie réfractive à Nîmes

Le Dr Alex Bachouchi Chirurgien Ophtalmologue spécialisé dans la Chirurgie Réfractive

vous reçois dans nos centres Ophtacenter de Nîmes ou Calvisson et répond à cette question :

Est-il toujours possible de se débarrasser de ses lunettes même si votre correction est complexe ou votre cornée trop fine ?

Je me souviens encore de cette femme, la cinquantaine, qui m’a lancé un jour avec un sourire fatigué :

« On m’a dit que c’était foutu pour moi. Trop forte myopie, cornée trop fine. Je suis condamnée à mes lunettes à vie !… Non ? »

Ce mot, condamnée, m’est resté. Parce qu’il illustre ce qu’on ressent souvent quand on nous ferme une porte sans expliquer qu’il en existe d’autres, juste à côté.

Les différents types de chirurgies réfractives que je pratique à Nîmes ou Calvisson :

Et si ce n’était pas “foutu” justement ? Si vous pouviez vous débarrasser de vos lunettes même si votre cas est plus complexe ?

La chirurgie réfractive, ce n’est pas une seule technique gravée dans le marbre.

C’est un ensemble de solutions qui ont toutes le même but : redonner de la liberté à la vision.

Le laser, oui, c’est celui dont tout le monde parle. Mais il n’est pas l’unique héros de l’histoire.

Dr examinant une patiente avant une chirurgie réfractive au cabinet de Nîmes

1. Chirurgie réfractive LASIK

Ah, le LASIK — c’est un peu le mot magique qu’on entend partout quand on parle de chirurgie réfractive.

Mais peu de gens savent vraiment ce qu’il se passe derrière ce sigle un peu froid (Laser-Assisted In Situ Keratomileusis, pour les curieux).

En réalité, le principe est simple :

on sculpte la cornée pour corriger la façon dont la lumière entre dans l’œil.

C’est cette géométrie fine, invisible à l’œil nu, qui détermine si l’image se forme au bon endroit sur la rétine… ou pas.

Le LASIK, lui, agit en deux temps :

  • d’abord, on crée un fin volet cornéen à la surface de l’œil (avec un laser femtoseconde ultra-précis — le genre d’appareil qui ferait pâlir un horloger suisse) ;
  • ensuite, on remodèle la couche interne de la cornée avec un laser excimer, pour corriger la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme.

Le tout dure à peine quelques minutes.

Pas d’anesthésie générale, pas de points, pas de pansement.

Juste quelques gouttes anesthésiantes et un peu de patience le temps que la vision se stabilise.

Le lendemain, la plupart des patients voient déjà net. Certains décrivent même une sensation “surréaliste” :

ouvrir les yeux, et voir le monde comme à travers une vitre enfin propre.

C’est cette précision et cette rapidité qui ont fait du LASIK la technique la plus répandue dans le monde depuis plus de 25 ans.

Mais — et c’est important — elle n’est pas adaptée à tout le monde.

Une cornée trop fine, une sécheresse oculaire importante, ou certaines anomalies anatomiques peuvent orienter vers d’autres options (comme la PKR ou les implants phakes).

Dr montrant les résultat d'examens en vue de chirurgie refractive à nimes

2. Chirurgie réfractive PKR

Il y a ceux pour qui le PKR reste une meilleure option, plus douce avec les cornées fines.

Le PKR, c’est un peu le grand frère du LASIK — plus ancien, un peu plus lent dans sa récupération, mais toujours d’une fiabilité exemplaire.

Derrière ce sigle (PhotoKératectomie Réfractive), il y a une idée simple : remodeler la cornée sans créer de volet.

Le chirurgien retire d’abord la fine couche superficielle (l’épithélium), puis applique le laser directement sur la surface exposée pour corriger la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme.

Résultat :

  • Pas de découpe, donc aucun risque lié au volet cornéen.
  • Une technique idéale pour les personnes à la cornée fine, les sportifs, ou ceux qui présentent des irrégularités de surface.

La contrepartie, c’est que la récupération visuelle prend un peu plus de temps.

Pendant quelques jours, la vision reste floue, les yeux piquent, et il faut protéger la cornée avec une lentille pansement.

Mais une fois cette période passée, le résultat est tout aussi précis et durable que celui du LASIK.

C’est un peu comme comparer une course de vitesse à une marche en montagne :

le LASIK va plus vite, le PKR prend son temps, mais les deux mènent au même sommet — une vision claire, sans lunettes.

Et puis, il y a un côté rassurant dans sa simplicité.

Pas de découpe, pas de geste mécanique : uniquement la lumière du laser et la patience du corps qui cicatrise.

Le PKR, c’est la technique “classique” qui ne se démode pas.

Chaque méthode a son territoire, ses promesses, ses limites aussi.

Mais, il y a encore autre chose.

 

3. La Chirurgie Réfractive, les Implants PHAKES

Quand le laser n’est pas adapté

Certains yeux, plus complexes, ne peuvent pas être corrigés par laser.

C’est là qu’entrent en scène les implants phakes . Ce nom étrange cache en réalité une solution brillante, souvent méconnue : de minuscules lentilles placées à l’intérieur de l’œil, juste devant le cristallin.

On les appelle “phakes” parce qu’ils sont ajoutés sans retirer le cristallin naturel — contrairement à la chirurgie de la cataracte où celui-ci est remplacé.

Aucun tissu retiré, rien d’irréversible — simplement une nouvelle optique, sur mesure, adaptée à la myopie la plus forte ou à la presbytie la plus têtue.

C’est un peu comme glisser une lentille de contact… à l’intérieur de soi.

Sauf qu’ici, elle reste stable, invisible, et surtout, elle rend la vision claire sans les contraintes du quotidien.

Ce n’est pas de la science-fiction, c’est une réalité chirurgicale maîtrisée. Des millions d’implants ont été posés à travers le monde.

Et paradoxalement, ce sont souvent les “inopérables” d’hier qui en bénéficient aujourd’hui.

oeil présentant des traces de cataracte

Chirurgie Corrective de la Cataracte

Et si j’ai la cataracte… est-ce que je peux faire corriger ma vue dans la foulée ?

La chirurgie réfractive de la cataracte, c’est un peu la rencontre entre deux mondes : la chirurgie classique de la cataracte et la précision de la correction optique moderne.

Quand on parle de cataracte, on imagine souvent une simple opération pour “enlever le voile”.

Mais aujourd’hui, ce geste va bien au-delà de ça.

Lorsqu’on remplace le cristallin devenu opaque, on en profite pour corriger la vision en même temps.

En clair : on retire la lentille naturelle vieillissante et on la remplace par un implant intraoculaire sur mesure.

Et c’est là que la magie opère.

Ces implants peuvent être :

  • Monofocaux, pour une vision nette de loin (avec parfois des lunettes pour lire)
  • Toriques, pour corriger aussi l’astigmatisme
  • Multifocaux ou à profondeur de champ étendue, pour voir net à toutes les distances sans lunettes.

Résultat ?

Le patient ressort non seulement sans cataracte, mais aussi souvent sans correction optique.

Une double victoire : médicale et visuelle.

Ce type d’intervention est aussi proposé à certaines personnes sans cataracte, quand la presbytie ou les fortes corrections rendent les autres techniques moins adaptées.

C’est ce qu’on appelle parfois une chirurgie du cristallin clair, une manière d’anticiper l’apparition de la cataracte tout en gagnant en confort visuel.

En somme, la chirurgie réfractive de la cataracte, c’est la version “haute précision” d’un acte déjà maîtrisé.

Un seul geste, deux bénéfices : retrouver la transparence de la vision et dire adieu aux lunettes.

C’est précis, indolore, et les progrès technologiques rendent le résultat de plus en plus personnalisable.

 

Quelle est la meilleure option pour se débarrasser de la dépendance aux corrections ?

Le vrai sujet, c’est vous

Parce que la meilleure technique n’existe pas sans le bon contexte.

On peut avoir la technologie la plus avancée, si on ne comprend pas la vie du patient — son métier, ses habitudes, ses attentes — on passe à côté.

C’est peut-être ça, la vraie révolution de la chirurgie réfractive aujourd’hui : ne plus seulement “corriger des yeux”, mais redonner à chacun la vision qui correspond à sa vie.

Alors non, tout n’est pas perdu quand on vous dit que le laser n’est pas possible.

Souvent, c’est juste le moment d’explorer une autre voie, plus adaptée à votre regard, à votre histoire visuelle.


En résumé… sans résumer

La chirurgie réfractive, c’est une palette.

Le LASIK et la PKR pour sculpter la surface de la cornée.

Les implants phakes pour les corrections extrêmes.

Et la chirurgie de la cataracte réfractive pour conjuguer santé oculaire et confort visuel.

Mais surtout, c’est une rencontre entre un besoin intime — celui de voir clair sans dépendre de ses lunettes — et un savoir-faire chirurgical de précision.

Et quand on retrouve cette clarté au réveil, sans rien chercher sur la table de nuit…

on comprend que la journée va être beaucoup plus agréable.